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Le nouvel iPhone 15 Pro se met au diapason de Nvidia avec le ray tracing et l’upscaling

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Publié par Dylan Lafarge

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Des fonctions graphiques haut de gamme pour les Mac également.

C’est officiel, l’iPhone est devenu un produit Nvidia. Apple a présenté hier le nouvel iPhone 15 Pro et a annoncé qu’il avait adopté le DLSS et le ray tracing. D’accord, il ne s’agit pas de DLSS à proprement parler. Mais le smartphone d’Apple prend désormais en charge l’upscaling et le ray tracing accéléré au niveau matériel, ce qui constitue un ensemble de fonctionnalités de GPU terriblement proches de celles de Nvidia.

Plus précisément, le nouveau SoC A17 Pro dispose de ce qu’Apple affirme être la plus grande refonte du GPU dans l’histoire de l’entreprise, avec une architecture de shaders fortement révisée et la prise en charge du ray tracing matériel.

Dans l’iPhone, le nombre de GPU passe de cinq à six et Apple revendique 20 % de performances en plus. Quant à l’upscaling, il est rendu possible par l’utilisation du moteur neuronal de l’A17 Pro en parallèle avec le GPU. Cette approche ressemble beaucoup, sur le papier, à celle des GPU Nvidia qui effectuent une mise à l’échelle DLSS avec l’aide de leurs cœurs Tensor qui accélèrent l’IA.

Qui s’en soucie, me direz-vous ? Après tout, qui parmi nous, joueurs sur PC, prend au sérieux les jeux sur iPhone ? Une remarque judicieuse, mais qui s’accompagne d’un complément pour le moins intriguant.

Les nouveaux cœurs GPU du SoC A17 Pro de l’iPhone 15 Pro, ceux qui prennent en charge l’upscaling et le ray tracing matériel, seront directement intégrés dans les puces M3 de nouvelle génération d’Apple pour ses ordinateurs Mac, y compris les portables MacBook et les ordinateurs de bureau Mac Mini, Mac Studio et Mac Pro. C’est ainsi que fonctionne le silicium d’Apple. Les puces M1 et M2 tirent leurs cœurs de CPU et de GPU directement des SoC contemporains de l’iPhone.

Bien sûr, aucun de ces appareils n’est vraiment réputé pour être une plateforme de jeu. Mais ce qui est intéressant, c’est de mesurer le succès de l’approche de Nvidia en matière de graphisme.

Disons les choses comme elles sont. Si vous deviez définir le plus succinctement possible ce qui distingue les GPU pour PC de Nvidia, vous diriez le ray tracing et l’upscaling. Ces deux technologies sont aujourd’hui considérées comme tellement essentielles qu’elles ont été intégrées à l’iPhone.

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Cela signifie-t-il que les iPhones, voire les Macs, sont en passe de devenir des machines de jeu sérieuses ? Probablement pas. Les puces M1 et M2 d’Apple sont dotées de très bons GPU depuis le lancement de la M1 originale en 2020, mais le Mac n’a pas vraiment progressé en tant que plateforme de jeu pour autant.

Il est donc difficile de penser que l’upscaling et le ray tracing feront la différence. Mais ces révisions techniques signifient que les Mac d’Apple auront le potentiel matériel nécessaire pour offrir une bonne expérience de jeu.

La question est simplement de savoir si Apple veut faire les efforts nécessaires au niveau de l’écosystème et des logiciels pour que cela se produise. Le Toolkit de portage de jeux d’Apple semble être un pas dans la bonne direction. Mais jusqu’à présent, Apple n’a pas fait d’efforts vraiment convaincants pour que le jeu sur Mac devienne une réalité, quels que soient les mérites du matériel graphique qu’il offre.

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